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Le projet associe les UMR Silva et LAE (laboratoire agronomie et environnement) et le consultant agroforestier SylvaTerra ainsi que six agriculteurs de la Région Grand-Est sur les parcelles agroforestières desquels les expérimentations sont menées (cf. carte et descriptif des parcelles ci-dessous).

L’objectif du projet est de démontrer l’effet de la présence d’arbres sur la disponibilité de la ressource en eau et sur le microclimat d’un réseau de six parcelles agroforestières du Grand-Est, en y établissant des bilans hydriques et thermiques. Ces parcelles sont suivies depuis 2018 en termes de productivité, propriétés physico-chimiques et biologiques du sol, composition floristique du linéaire sous arboré (LSA), etc. dans le cadre du projet ADEME PotA-GE. L’acquisition des données se fera en interaction avec les exploitants agricoles du réseau, grâce à la mise en place d‘équipements de mesure utilisés par ces exploitants dans le contexte de la gestion de l’eau. L’originalité du projet repose notamment sur l’accent mis sur la composante « arbre » dans l’agrosystème, en utilisant par exemple le modèle forestier de bilan hydrique BILJOU© ou le modèle Hi-sAFe développé par INRAE Montpellier. L’objectif finalisé est la production d’indicateurs chiffrés de la performance des parcelles étudiées pour ces services (drainage, ETP, indicateurs de niveau de sécheresse subie par les arbres et les herbacées associées, etc.).

De courts séminaires de Nicolas Marron et de Hamza Mohieddinne, post-doctorant sur le projet, sont disponibles en bas de page, présentant des résultats préliminaires de FR-eau-MAGE.